• Chapitre V    Armelle Déméos

     

     

    J’atterris sur un carrelage dur et froid, magnifiquement décoré de fleurs de lys couleurs soleil. Tout le reste de la salle baigné de lumière était de couleur or. Malgré l'immensité de la pièce, un sentiment d'étouffement se faisait facilement ressentir. Prise de nausée, je dus plusieurs fois me retenir de vomir. Je relevai légèrement la tête et m’aperçus que je n’étais pas seule. C’était une femme d'une quarantaine d'années, richement vêtu d'une robe orange glacé, le bustier en forme de cœur, juste en dessous une ceinture d’argent et une longue jupe de froufrous en dessous. Ses boucles d’oreilles en quartz rose et ambre avaient des montures de cristaux. Le diadème était un mélange de quartz et de verre qui laissait apparaître de petits joyaux de pyrite et de topaze. Sa parure rougeoyait de rubis. Les cheveux châtains clair de cette personne frisaient anormalement sur les pointes mais ce n’en était pas pour autant laid ; bien au contraire, cela la rajeunissait. Je regardais maintenant ses yeux bleu glace. Cette personne ouvrit la bouche et commença à parler :

                _ Qui êtes-vous ? Comment êtes-vous arrivée ici ?

                Ça voix glaciale me surprise. Je ne sus quoi répondre à sa seconde question, ne connaissant pas moi-même la réponse, ni même le lieu où j’étais. Voyant que m’a réponse ne venait pas, elle appela ses gardes qui se jetèrent sur moi. J’eus tout juste le temps de réagir : je me levais, assommais les deux premiers gardiens pour partir sans demander mon reste. En entendant débarquer d’autres soldats, je revins sur mes pas et pris l’épée d’un des hommes à terre pour repartir vers l’une des fenêtres de la salle en priant de ne pas faire un saut à plus de 3 mètres de hauteur. Je sautais pour voir que j’étais au première étage d’un bâtiment, et atterrit dans la cour d’un château. Ma tête me fit mal, mais ma course continuait. J’entendais déjà les soldats me rattraper. Ils ne tardèrent pas, je fus bientôt encerclée.  Je me défendis comme je le pouvais, ils étaient malheureusement bien plus doués et plus nombreux. Un coup vint me frapper à la tête, alors ils m’abattirent. Ils me trainèrent jusqu’ à l’imposante dame de tout à l’heure.  Cette dernière me redemanda pour la seconde fois qui étais-je. Je ne lui dis rien. Puis, une petite idée me vint en tête. Je décidais de parler :

                _Je ne sais pas qui je suis, encore moins comment je suis arrivée ici.

    Dans un sens, je ne mentais qu’à moitié. La moue septique de cette bonne femme me fit bien comprendre qu’elle ne me croyait pas vraiment. Je mis alors toutes les chances de mon côté en demandant un interrogatoire, qui je l’espérais allait me sortir de ce guêpier et non mis enfoncer.

     

     

    Listes des Chapitres:

     

     

     


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