• Chapitre XIII

    Chapitre XIII    Loup Iliada

     

                Que dire ? Pour faire dans la simplicité, l’eau de la petite mare était passée par la fenêtre et avait brisé les vitres. Je me retrouvais donc entrain d’essuyer le plus vite possible le sol avant que quelqu’un, en particulier ma mère, ne s’aperçoive que l’infirmerie était devenue une piscine. Maria m’aidait à nettoyer tout ça, Mina avait été surprise pendant un moment mais, toujours en silence, était venue nous aider à éponger toute cette flotte. Armelle, verte de rage, n’était pour le moment pas fréquentable, le moindre reproche risquait de la faire exploser. C’était dommage que je m’en fiche pas mal :

                _ C’est bien jolie tout ça mais si tu pouvais bouger ton cul pour nous aider à vider l’eau de cette pièce, ce serais pas mal.

         Je ne mourrais pas fusillée par le regard d’Armelle, mais son envie de m’assassiner suintait de tous ses pores. Enfin ce n’était pas elle qui en ce moment se retrouvait à quatre pattes pour réparer les conneries d’une autre.

                _ Il est préférable qu’elle garde le lit, je n’aimerais pas que ça blessures au cou se rouvre, et plus vite elle aura cicatrisé, mieux se sera.

                _ Merci Maria pour ces paroles pleine de sagesse, mais si tu veux je te laisse nettoyer toute seule !

                _ Je pense aussi qu’il serait mieux que je me débrouille seule, votre mère me ferait pendre si elle vous voyait entrain de m’aider au nettoyage. De plus, votre robe va être trempée et nous serons obligés d’aller la faire laver.

    Maria, jamais méchante, toujours adorable avec tout le monde. Toute cette gentillesse m’achèvera un jour.

                _ Pour la robe, c’est plutôt une bonne nouvelle, dis-je, laisse moi donc la salir et jette la, il ne sera donc plus question de travail supplémentaire !

         Je me remettais à travailler. Armelle, toujours furieuse, descendis quand même du lit pour prendre une serpillère et nous aida comme elle le pouvait. Son pouvoir était magnifique, et l’autre psychopathe n’hésiterait pas à se servir d’elle, chose qu’elle ne supporterait pas, mais il était vrai que ce serait complètement con de ne pas utiliser cette force à bonne escient. Armelle nous l’avait prouvé, elle était habile et savait se défendre. Elle avait très bien su retourner la situation à son avantage pendant la bataille avec Adarian, enfin jusqu’à qu’il l’embrasse, devant nous…. qu’il l’embrasse ! Ce mec était taré ! On l’avait vu se jeter sur elle pour que ses lèvres caressent les siennes, et la bloquer pour… Taré ! Il n’avait même pas honte de ce donner en spectacle ! On savait tous dans cette demeure qu’il était un pervers, coureur de jupon, sauf peut-être mère, qui se débrouillait on ne savait comment pour l’adorer, mais enfin l’embrasser devant Maria et moi ! J’avais bien eu le temps de tout voir, ses gestes, ses lèvres qui s’entrouvraient légèrement pour laisser passer sa langue, celles d’Armelle qui restaient fermées, envers et contre tout, un baiser sec mais chargé de désir, le rouge à ses joues,…. Foutu pervers ! À quand la maison des fous ! Et en plus à cause de lui je me retrouvais à nettoyer ! Putain de merde !

                _ La prochaine fois qu’Adarian s’approche d’Armelle la sorcière à moins de dix mètres, je ne lui laisse même pas le temps de placer un mot : je lui broie la tête et lui force à nettoyer la flotte qu’il y a partout !

                _ La sorcière ?

    Et bien sur, fallait que Kalth soit juste derrière. Journée de merde.

     

     

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  • Commentaires

    1
    cece17
    Mardi 23 Juin 2015 à 17:37

    Adarian sans "e" ce serait mieux, vers la fin du texte et je pense qu'il y a des fautes de temps dans les premiers paragraphes. sinon génial, comme d'hab.

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